La gestion de nos forêts est basée sur les éléments simples mais importants, à savoir :
Gérer une forêt, c’est anticiper la réaction des peuplements aux exploitations plus que de prévoir ces dernières. Les coupes de bois, liées aux ventes sont soumises au marché du bois, alors que la sylviculture doit agir afin d’accompagner les peuplements vers un optimum de croissance et de qualité, et ce tout en conservant l’esprit d’équilibre financier des opérations.
Toutes les opérations de gestion technique sont dictées par l’état des peuplements. Le gestionnaire n’est qu’un régulateur artificiel de la production pour que cette dernière s’inscrive dans la gestion d’un capital nécessairement rentable, tout en n’utilisant que les processus naturels pour modeler les peuplements et les rendre homogènes, stables, équilibrés et productifs.
Mettre en place la gestion c’est construire une usine pour plusieurs siècles.
Le début de la gestion est primordial pour organiser et rationaliser toutes les opérations à venir. Parmi les plus importantes, voici celles qu’il faut retenir :
Les revenus forestiers ne sont que le résultat de la croissance de la forêt que nous pouvons conserver sur pied au vu de :
Les conséquences économiques de la gestion sylvicole sont une rentabilité et une forêt doit être protégée des aléas matériels ou économiques par son gestionnaire.
Ce dernier doit organiser son travail afin :
La rentabilité d’une forêt peut se traduire par des revenus réguliers mais surtout un niveau constant de capitalisation sur pied (stock de bois), une gestion équilibrée des classes d’âges et des diamètres des arbres et surtout une rotation sur le capital la plus courte possible dans l’objectif de transmettre un bien avec la valeur ajoutée de son gestionnaire.
Le plan simple de gestion est donc un outil fondamental permettant au sylviculteur d’atteindre cet objectif sur le long terme.